GOMA SOUS LE CHOC : PLUS DE 2000 CORPS À ENTERRER ET UN CLIMAT DE TERREUR DENONCER PAR LE GOUVERNEMENT.

La ville de Goma, en République démocratique du Congo (RDC), fait face à une situation dramatique. Selon les récentes déclarations du ministre de la Communication, plus de 2000 corps attendent encore d’être enterrés, conséquence d’une crise qui ne cesse de s’aggraver.

Le ministre de l’Intérieur a ajouté un élément encore plus inquiétant : ce chiffre ne prend pas en compte les charniers qui auraient été découverts dans la région. « Nous continuons de recenser les cas de décès », a-t-il précisé, soulignant l’ampleur de la catastrophe humanitaire qui frappe la province du Nord-Kivu.

Au-delà du lourd bilan humain, les autorités congolaises alertent sur une situation sécuritaire de plus en plus préoccupante. Des cas d’enlèvements forcés auraient été signalés, avec des individus contraints de rejoindre les forces armées. Le ministre de l’Intérieur dénonce un « règne de terreur » qui viserait à pousser les populations à fuir Goma, une ville déjà marquée par des conflits persistants et des déplacements massifs de civils.

Une ville sous tension

Depuis plusieurs semaines, Goma est le théâtre d’affrontements et d’une instabilité croissante. La présence de groupes armés et les tensions entre différentes factions alimentent un climat d’insécurité qui rend la situation encore plus critique pour les habitants. Les autorités tentent de rétablir l’ordre, mais la crise semble s’enraciner davantage, mettant en péril des milliers de vies.

Face à cette tragédie, la communauté nationale et internationale est appelée à réagir pour éviter que la situation ne dégénère encore davantage. La question de l’aide humanitaire et de la protection des civils devient plus urgente que jamais.

La population de Goma, déjà éprouvée par les conflits et les catastrophes naturelles, se retrouve une nouvelle fois prise au piège d’une violence qui ne faiblit pas. Les témoignages de rescapés, les découvertes macabres et les dénonciations des autorités dressent un tableau alarmant d’une ville qui lutte pour sa survie.

Eddy Murhabazi et Patrick Mulemaza

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